
La conscience du corps est primordiale dans l’évolution de chacun, au quotidien. La capacité à se mouvoir tant dans le rapport à soi-même que dans l’espace va permettre de définir nos points de stabilité et nos limites.
La conscience du corps se manifeste de façon plus ou moins subtile, selon la sensibilité de chacun.
Beaucoup de nos gestes sont réalisés de façon automatique : des mimiques, un état de crispation d’un membre, une hypotonie, que cela soit de façon isolée ou pris dans un ensemble en lien avec des réactions physiologiques ou émotionnelles.
Par exemple, certains vont ressentir une sensation désagréable au chaud, au froid ou à la douleur de façon beaucoup plus rapide que d’autres personnes, alors que d’autres encore ne se rendront même pas compte d’un changement d’état.
La conscience du corps s’acquiert petit à petit par l’évolution du petit humain ( ou chez de jeunes animaux également), d’abord par les réflexes archaïques qui, pour vulgariser le principe, servent de modèle à l’enfant pour l’acquisition du mouvement volontaire; mais il arrive que souvent, par automatisme et par négligence, nous ne prêtions plus qu’une moindre attention à notre corps.
Cela n’est préjudiciable que dans le sens où cela nous prive d’une quantité infinie de potentialités, puisque, rappelons-le, le cerveau se nourrit des mouvements du corps, et qu’en conséquence, le priver d’actions nouvelles limitent grandement ses aptitudes intellectuelles, manuelles, corporelles, voire émotionnelles.
On s’habitue à notre corps, comme un vêtement que l’on ne regarde plus, jusqu’au jour où, « crac », un accident survient et vient interrompre sa mécanique bien huilée !
C’est alors qu’un bras, une jambe, ou n’importe quelle autre zone blessée qu’il s’agisse d’une fracture, plaie, piqûre devient douloureux, et se trouve immobilisé, de quelques minutes, à plusieurs mois, voir, hélas à vie.
On tend alors à éviter cette zone douloureuse, parce que le toucher la rend encore plus douloureuse, on l’exclut donc inconsciemment de notre schéma corporel, et dans certains cas, on se met à la détester.
Cette zone va alors commencer à guérir, et souvent, il se produit que la mémoire de la douleur ou de la blessure persévère bien au-delà de la guérison.
Une forme « d’ appréhension » va alors se former sur cette zone. On va continuer à l’éviter alors qu’elle est complètement guérie. Et plus cette « appréhension » va s’installer, plus le cerveau va focaliser sur l’évitement de cette zone, pouvant impliquer une instabilité énergétique et émotionnelle, voire psychologique.
Le protocole de « réintégration de cicatrice » vise à ré-initialiser le schéma corporel de la personne qui a subi une blessure.
Qu’il s’agisse de petit bobo ou de blessure plus grave, ce protocole agit une fois que la médecine a fait son œuvre et que plus rien de médical ne s’oppose au bon fonctionnement de la zone.
C’est ainsi que certaines personnes reprennent confiance en elles après une longue immobilisation et retrouvent le courage de remarcher.
Par l’action du protocole de kinésiologie adapté à l’âge et l’histoire de la personne ou par le choix d’un massage spécifique, la réintégration de cicatrice va permettre de soulager les douleurs résiduelles, de rétablir l’énergie dans la zone impactée, de reprendre conscience de son corps dans sa globalité et de faciliter la récupération et l’agilité au quotidien.
Une à plusieurs séances peuvent être nécessaire selon l’histoire de la personne.
Plan physique
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